Vous souhaitez révéler la ou les violences sexuelles subies auprès de vos proches, mais vous êtes partagé.e.s entre crainte (« Vont-iels me croire ? Vont-iels se réorganiser autour de l’agresseur.euse ? Vais-je faire exploser mon cercle familial, amical ou professionnel à la révélation des violences ? ») et manque d’énergie pour répondre aux questions maladroites de vos proches (« Pourquoi ne pas parler plus tôt ?, Mais es-tu sur.e. ? »). Nous vous proposons de ne plus rester seul.e pour le faire, parce que parler est bel et bien une épreuve. 

Depuis l’avènement de #MeToo, des stéréotypes appartenants à la culture du viol et de l’inceste sont mis en lumière. Mais beaucoup pensent encore qu’être violé.e, c’est forcément l’être par un homme dans une rue sombre, qui utilise sa force et/ou une arme. Pourtant, cette situation représente 10 % des cas et est donc loin de constituer la majorité. Celleux qui vous violentent sexuellement sont généralement vos proches (famille, ami.e.s, connaissances et collègues). Au vue de ce rapport de proximité, il est plus que difficile de parler et d’en informer l’ensemble de votre entourage.

Alors, nous vous proposons de poser pour vous et par écrit votre vécu dans un livret personnalisé. Nous intégrons des explications sur les mécanismes de la violence via des apports de la pensée féministe pour anticiper tous les commentaires de déni de réalité à l’exemple d’un « Je n’y crois pas, pas lui/elle, iel est si gentil.le ».

Parce que chez Défragmenté.e.s, nous savons que ne pas réagir à une violence c’est être sous emprise ou sidéré.e. Parce que oui, parler 20 ou 30 ans après les faits, ce n’est pas chercher à « attirer l’attention sur soi » ou « vouloir récupérer de l’argent » mais simplement sortir d’amnésie et trouver le courage de parler après un long travail sur soi. 

Nous nous attachons à faire de la pédagogie et de la psychoéducation pour expliquer ce qu’est la violence sexuelle, comment elle a été permise dans votre cercle et les conséquences sur vous et votre entourage.